Cela fait déjà trois semaines que les Belges sont en confinement en raison de la crise sanitaire mondiale qui secoue tous les pays. Depuis lors, l’air est beaucoup moins pollué. On peut dire que ce confinement a plutôt des impacts positifs sur l’environnement. Alors, quels sont les impacts du confinement sur la pollution ?
Une amélioration de la qualité de l’air
Le quasi — arrêt de l’économie et des transports a un effet positif sur l’environnement. À cet effet, on note une nette amélioration de la qualité de l’air. Les satellites notent une forte diminution des pics de pollution dans les grandes villes. C’est donc pour dire que depuis peu, on note déjà une amélioration de la qualité de l’air. Des résultats aussi probants sont dus à la diminution du trafic aérien et routier.
En Chine par exemple, durant la période de quarantaine, le nombre de morts causés par le coronavirus est nettement inférieur au nombre de morts épargnés par la nette amélioration de la qualité de l’air. En France, les rapports des experts sont tout aussi convaincants. Depuis plus de trente ans, les indices de pollution de l’air n’ont jamais été aussi bons.
Des villes moins bruyantes
Depuis que nous sortons de moins en moins de nos maisons, on assiste à une nette diminution du bruit des moteurs. Les villes deviennent plus silencieuses et le moindre bruit est plus audible. La société autrefois agitée, troublée par le bruit des moteurs, laisse peu à peu place aux sons de la nature. Aujourd’hui, les animaux se détendent mieux.
Le retour des animaux dans les villes
On entend de plus en plus de témoignages de personnes ayant vu à plusieurs reprises les animaux dans la ville. En effet, l’absence des activités humaines pousse beaucoup d’animaux à revenir dans la ville.
Parce que les moteurs sont quasiment éteints, les chants des oiseaux sont beaucoup plus audibles. Dans les ports italiens, les dauphins sont de plus en plus visibles ; les daims se promènent dans les avenues désertes. Avec l’absence des piétons dans les rues, des transports sur les autoroutes, les animaux se sentent plus en confiance et semblent prendre le contrôle des villes.
Des océans beaucoup plus calmes
La pollution sonore est également en baisse dans les profondeurs des océans. D’après les nombreuses recherches effectuées, le trafic maritime ainsi que les bateaux émettent du bruit. Ces bruits perturbent non seulement la tranquillité des espèces aquatiques, mais augmentent aussi leur stress hormonal. Du coup, la capacité à se reproduire de ces espèces aquatiques est amoindrie.
La mise en arrêt des pêches à l’échelle industrielle, des croisières a réduit de façon instantanée les nuisances sonores dans les profondeurs marines. La vie océanique reprend son souffle, différentes espèces aquatiques se reproduisent et se développent mieux.
Une diminution des vibrations sismiques
Beaucoup de travailleurs sont la maison depuis plusieurs semaines en raison du confinement instauré à l’échelle mondiale. En effet, les activités humaines étant au ralentie, on assiste d’après les sismologues à une forte baisse des vibrations sismiques. La population à l’échelle mondiale étant confinée, les scientifiques notent une chute non négligeable de l’activité sismique anthropique.
Une réduction considérable des gaz à effet de serre
Grâce aux satellites qui observent la terre, les scientifiques ont noté une diminution non négligeable de la concentration en dioxyde d’azote dans l’air. Ce gaz émis par les centrales électriques, les bus, les camions, les voitures est à l’origine de l’effet de serre.
En raison de la diminution du dioxyde d’azote émis dans la nature, les gaz à effets de serre sont également réduits. Bien qu’on assiste à une diminution significative des gaz à effet de serre, les scientifiques dévoilent que cela ne suffirait pas pour freiner sur la durée le réchauffement climatique.
En somme, plus de trois milliards d’humains sont confinés chez eux, engendrant ainsi une réduction des activités humaines. Dès lors, on assiste à une baisse des concentrations en monoxyde de carbone. Le charbon étant moins utilisé ces dernières semaines, les pollutions atmosphérique et sonore ont tendance à baisser. Aujourd’hui, l’air est plus pur, les bruits sont réduits et les cris des animaux sont plus audibles. Les mers sont plus calmes et les espèces aquatiques moins stressées. La nature reprend son souffle pendant que les humains tentent de retenir le leur.